Aïkido
L’aïkido est pratiqué par des femmes et des hommes de toutes tailles et âges. Le but de la pratique est de s’améliorer, de progresser (techniquement, physiquement et mentalement) dans la bonne humeur.
Particulièrement complexe, son utilisation en combat réel nécessite un haut niveau de pratique. Malgré tout, l’aïkido permet de se préparer autant physiquement (souplesse, rapidité, musculature), mentalement (rester calme en toutes circonstances) et techniquement (respecter la distance de sécurité, trouver l’ouverture, se placer, gérer plusieurs attaques simultanées) à l’éventualité d’attaques de toutes sortes (pas seulement martiales).
L’Aïkido se traduit dans la vie quotidienne. Les règles d’étiquettes dans un dojo peuvent s’apparenter aux règles de vie sociale, le respect des autres et le travail avec les autres peuvent aider au développement personnel, voire professionnel, afin de mieux appréhender le travail d’équipe et la philosophie qu’il nécessite.
Plus qu’un art martial, l’Aïkido est un art de vivre.
Aïkibudo
Alors, où est la différence ?
Elle réside dans le contenu des programmes, certains aspects y étant plus développés que d’autres selon la discipline. A cela s’ajoute quelques spécificités, ainsi en Aikibudo nous pratiquons les « sutemis » (techniques de projection réalisées en sacrifiant son équilibre, des « Jime Waza » (étranglements), des (Kaeshi Waza » techniques de renversement, etc… Notre autre singularité vient de la pratique du « Katori Shinto Ryu », entièrement dévolue au travail des armes traditionnelles japonaises : bokken, katana, bo, naginata entre autres (après tout, l’ arme n’est que le prolongement du bras et de la main !). C’est l’une des plus anciennes, si ce n’est la plus ancienne école de maniement d’armes du Japon. Notre différence se fonde enfin sur une question d’antériorité, l’Aikido de O Sensei Ueshiba étant une discipline plus récente. En appui à cette assertion, rappelons qu’à ses débuts, O Sensei a pratiqué l’Aikibudo.
Kinomichi
Le Kinomichi, méthode Noro créée à Paris en 1979 par Masamichi Noro, est un art d’origine japonaise dans la tradition des Budō (méthode d’éducation issue d’un art martial). Cette discipline sportive non compétitive à orientation pacifique s’adresse à tous. Elle est reconnue par le ministère des Sports en France.
Le Kinomichi privilégie la pratique dynamique comme dans l’Aïkido dont il émerge. Les notions de Ki (énergie) Shin (cœur) Do (voie) sont des fondamentaux de l’art. La pratique peut se faire seul(e), à deux ou à plusieurs partenaires ; il est possible d’utiliser entre autres le jo et le bokken. Le Kinomichi intègre les notions de spirale, de contact, d’union et d’harmonie à travers des techniques et des formes d’approche. La progression se fait par initiations de 1 à 7 sur des bases fondamentales et des applications.
Maitre NORO